Avis de la Cour Internationale de Justice

23 juillet 2025 : La Cour Internationale de Justice (CIJ) prononce un avis historique sur la responsabilité climatique des Etats.
Les changements climatiques constituent une « menace urgente et existentielle », « de portée planétaire qui met en péril toutes les formes de vie et la santé même de notre planète. »
La CIJ rappelle que :
•« l’objectif principal » est bien de limiter le réchauffement global à +1,5°C.
•l’octroi par un Etat de licences pour la production de combustibles fossiles peut constituer une violation du droit international.
•l’obligation de préserver le système climatique s’impose à tous les Etats, qu’ils soient ou non signataires des accords internationaux sur le climat.
•Les manquements des Etats peuvent engager leur responsabilité, y compris pour la réparation des dommages subis par un autre Etat et sous réserve d’établir le lien de causalité.
Fondée en 1945 par la Charte des Nations Unies, la Cour Internationale de Justice jouit de garanties d’indépendance, de collégialité, d’impartialité et de protection des magistrats. Elle est composée de 15 juges qui sont élus pour 9 ans par un double scrutin de l’Assemblée Générale de l’ONU et du Conseil de sécurité.

–> Une exposition met en avant cet avis et le lien avec la mobilisation des citoyens.

Marche du 28 septembre

Appel à un rassemblement le dimanche 28 septembre
Au parc Victor Thuillat à Limoges, à 10h

Le risque climatique s’efface dans les médias face à d’autres risques.
Mais il est toujours là et les études scientifiques récentes montrent qu’il augmente.
Ne l’oublions pas!!!

Quelle économie pour demain?

Une conférence à ne pas manquer Christian de Perthuis est le fondateur de la chaire Economie et Climat de l’université PAris Dauphine  plus d’infos

Quand: lundi 10 octobre à 18h30 Où: Espace Simone Veil à Limoges 2 rue de la Providence

gratuite sur réservation à s.ennjimi@recreasciences.com

Interpellation publique : Pour une société nourricière Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires

Interpellation publique
Pour une société nourricière
Désurbaniser la terre, réempaysanner les territoires
Mardi 7 juin 2022, 13h-30 – 16h30, Maltais Rouge, Paris, XIème

Début avril 2022, le journal Libération publiait une tribune Habiter la terre, ménager la Terre. Signé par 36 chercheur.es et enseignant.es en sciences humaines et sociales, agronomie, sciences de l’écologie, études artistiques, architecture et philosophie, ce texte alertait sur les risques qu’encourt notre habiter de la terre en raison d’une même démesure qui simultanément touche les espaces de concentration urbaine et les espaces de l’industrialisation agricole, forestière. Nous interrogions le solutionnisme technologique aveugle et dispendieux, que l’on remarque même dans les préconisations du GIEC. Nous invitions à un habiter qui soit à la mesure de la terre/Terre, apte à retisser nos liens en ménageant les lieux. Nous invitions à une sobriété permettant de désartificialiser les sols pour ré-empaysager les territoires, de désurbaniser les terres pour ré-empaysanner la société, de fonder le post-urbain au lieu du post-humain. Cela plutôt que de toujours plus fragmenter par des aménagements à rebours du vivant.
Or, si les surexploitations agricoles ainsi que les surconcentrations urbaines relèvent du même contre-sens, force est de constater que villes et campagnes, urbain et rural, ne sont jamais saisis à l’aune de cette démesure, politiquement comme scientifiquement, alors même que souveraineté alimentaire et indépendance énergétique reviennent à l’avant-scène. En plus de menacer notre habiter, elle fragmente nos sociétés. Et cette fragmentation se lit même dans la géographie électorale, puisque, globalement, nombre de grandes villes votent de plus en plus à gauche et les campagnes demeurent majoritairement à droite. De telles partitions masquent en fait le rôle diffus et global d’une croissance productiviste mortifère qui nie nos liens et le soin à la Terre tout comme ceux des autres vivants, qui détruit nos capacités et désirs à payser un territoire, à en faire un pays habitable, apte à nourrir nos goûts, nos corps, le sens de notre existence. Il y a en fait nécessité première à bifurquer vers d’autres écologies organisatrices de la vie sociale ; celles de la sobriété, de l’autonomie, des paysages nourriciers qui prennent soin des lieux, les gestes d’habiter, où l’on porte attention aux liens de concrescence c’est-à-dire du croître avec l’autre, avec les autres vivants.
Pour ce faire, il faut redonner aux cultures leur base paysanne. Avec soin, elles travaillent tout à la fois les symboles, les gestes, les techniques à la mesure de la terre/Terre, élevant ainsi des paysages nourriciers où se réenvisagent l’habiter urbain à la juste taille tout comme l’habiter rural et ses cultures. Elles nous invitent à sortir de l’anesthésie, à ouvrir nos sensibilités, réveiller nos consciences, à œuvrer au bien-vivre et à la santé globale de tous les vivants, et ainsi à ne plus faire comme si l’on pouvait continuer à vivre dans une croissance mortifère. Toutes les données sont en fait désormais sans équivoque, des sciences humaines et sociales à l’agroécologie, de l’architecture aux champs de la culture : seuls des liens de la raison, sensibles et en conscience, mesurés et en responsabilité peuvent encore permettre d’affronter la réalité écologique, concrète, existentielle de la dévastation. L’exploitation, la dilapidation des « ressources » que sont les vivants et la terre/Terre vont de pair avec l’urbanisation généralisée. Pourquoi le nier ou tout au moins l’oublier ? Il est temps maintenant de réfléchir ensemble à comment désartificialiser les sols, désurbaniser la terre, c’est-à-dire à la fois réempaysager les territoires et ré-empaysanner les sociétés. Explorons les voies et pratiques en la matière, celles nourries d’énergie humaine, culturelle, sociale, sensible.
A l’origine d’enseignant.es – chercheur.es de différents horizons disciplinaires, cette après-midi de présentation et d’échanges veut interpeller les forces politiques et les médias sur de telles réalités, de telles nécessités. Pour inventer un nouveau lien entre urbanités et ruralités, il ne nous reste que tout au plus quelques années.

Législatives 2022

Le collectif marche climat87 a rencontré les candidates et candidats. Voici l’analyse de ces rencontres.

COMMUNIQUE
Dans le cadre des élections législatives 2022, le Collectif Marche pour le Climat 87 a sollicité
l’ensemble des 27 candidats dans les 3 circonscriptions de la Haute-Vienne.
Sur l’objectif
L’objectif était de les écouter sur l’importance qu’ils accordent au phénomène du changement
climatique, sur les conséquences du réchauffement qu’ils craignent le plus et sur les mesures
qu’ils souhaitent mettre en place ou qu’ils sont prêts à soutenir, s’ils sont élus, pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre et adapter la société au climat de demain.
Lors des entretiens, un questionnaire construit à partir des propositions de la Convention
Citoyenne pour le Climat leur a été soumis.
Sur la participation
Le Collectif a rencontré 11 candidats qui ont pu répondre ainsi de vive voix au questionnaire.
Parmi ceux qui n’ont pas pu se libérer, 5 ont rempli le questionnaire par internet (dans ce cas,
il est plus difficile d’apprécier la maîtrise personnelle du candidat). Une unique réponse écrite
a été donnée par les trois représentants d’un même parti. 9 candidats n’ont pas répondu au
questionnaire.
Il est à noter que le Collectif a rencontré tous les candidats présentés par des partis ayant des
sièges à l’Assemblée Nationale sortante.
Sur les enjeux
Dans l’ensemble, à une ou deux exceptions près, tous ont pris conscience de la question
climatique. Cependant, on constate de fortes disparités dans la compréhension des
mécanismes comme des enjeux qui en découlent. La notion d’urgence n’est pas toujours
correctement perçue.
Seule une candidate a été en mesure, lors de son entretien, de définir les ordres de grandeurs
concernant les activités les plus émettrices et les aspects énergétiques avec un complément
sur les scénarios de transition.
Sur l’impact en Limousin
Concernant les conséquences du dérèglement climatique pour notre région, la plupart des
candidats ont cité la sécheresse (souvent en lien avec l’agriculture). Très peu ont évoqué
l’augmentation des vagues de chaleur (en fréquence, en durée et en intensité), aucun n’a
signalé les risques d’incendies de forêts. Cela fait pourtant partie des éléments présents dans
le résumé à l’attention des décideurs du groupe 2 du GIEC1, ainsi que dans le rapport
Acclimaterra2 évoquant entre autres les conséquences à l’échelle de la Nouvelle Aquitaine.
Ces lacunes se traduisent notamment dans l’absence de connaissance des scénarios de
transition pour plus de 3/4 des candidats. Si les scénarios de l’ADEME (Transitions 2050), de
RTE, de Négawatt ou du Shift Project évoquent quelque chose pour certains d’entre eux, il n’y
a pas de connaissances très claires du contenu de ceux-ci.
Sur l’aspect politique
De fait, la traduction politique est encore très modeste dans la mise en oeuvre des mesures
proposées de réduction des émissions de gaz à effet de serre. On note des décalages
significatifs entre les professions de foi et le contenu des entretiens. Les notions d’adaptation
et d’atténuation sont encore marginales dans les discours. L’articulation entre celles-ci est peu
structurée.
La plupart des candidats pensent qu’il est possible de décarboner l’économie sans réduire la
consommation de biens, de produits et de services. En conséquence, la sobriété n’apparaît que
rarement dans les propositions alors que souvent les solutions technologiques sont d’emblée
citées. Il s’agit pourtant d’un levier clé repris par le GIEC dans son rapport du groupe 33.
En conclusion,
Le Collectif Marche pour le climat 87 souligne la maîtrise très partielle du sujet climatique chez
la grande majorité des candidats, aussi bien dans les ordres de grandeur sur la consommation,
que pour les notions énergétiques (la plupart confondent électricité et énergie), les
mécanismes du changement climatique ou encore la hiérarchisation des solutions à mettre
oeuvre. La méconnaissance de ces sujets, fait apparaître parfois des contradictions entre les
mesures concrètes proposées et les idées générales. La nécessité d’avoir un langage de vérité
envers le grand public et de former les citoyens aux enjeux climatiques et leurs conséquences
est loin d’être partagée par le plus grand nombre.
Il apparaît inconcevable à l’heure actuelle, que les futurs élus ne soient pas eux-mêmes
formés à ces sujets.
Le Collectif Marche pour le Climat 87 estime indispensable qu’une formation climatique
obligatoire soit dispensée dès le début de la mandature, comme l’avait demandé un
collectif4 d’acteurs de la transition en proposant une formation de 20h pour l’ensemble du
gouvernement.



Le Collectif Marche pour le Climat 87 regroupe de façon informelle des citoyens et des citoyennes de
tous âges préoccupés par la dégradation du climat et décidés à agir. Il est ouvert à toutes les
personnes humanistes, pacifistes, démocrates et bienveillantes. Il n’est rattaché à aucun mouvement
politique, syndical ou religieux ni à aucune entreprise privée. Il est non-partisan.


Internet :
Site : www.collectifmarcheclimat87.fr
Facebook : https://www.facebook.com/marchepourleclimatlimoges

Coccinelles et Compagnies le 12 juin 2022

affiche Coccinelles 2022

Marche-climat 12 mars : ” Ouvrons les yeux ! “

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À quelques semaines de l’élection présidentielle, l’urgence climatique et sociale est passée sous silence par les candidats et les médias. Alors que nos vies sont en jeu, ils préfèrent fermer leurs yeux.

Nous pouvons agir.

Nous devons leur rappeler l’ordre des priorités et faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.

Nous n’attendrons pas 5 ans de plus.

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe. 

Les seul·es à pouvoir obliger les décideurs à faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main. Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous laissent croire qu’on ne peut plus rien faire. C’est faux. Nous pouvons agir si nous en avons la volonté. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.  Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

Ouvrons les yeux et descendons dans la rue partout en France le 12 mars !

10h30 à Limoges

Rassemblement devant la Préfecture de Haute-Vienne où nous construirons une pyramide avec les objets que vous amènerez, objets symbolisant les facteurs ou les conséquences du changement climatique : bouteilles d’eau, barils de pétrole, bidons d’huile de palme, vêtements de la fast fashion, cartons Amazon…

La construction de la pyramide sera suivie d’une déambulation dans le centre de Limoges.

 cliquer ici pour Dossier de presse – Marche Climat 12 mars

Les associations organisatrices

Photos de l’évènement :

Réception du collectif Bassines non Merci à l’initiative de Saint Junien Environnement

A l’ initiative de St Junien Environnement, en présence de nombreux représentants d’associations dont alternatiba, nous avons pu accueillir au centre nature La Loutre et écouter avec attention Julien Leguet représentant du Collectif Bassines Non Merci , venu spécialement des Deux-Sèvres nous expliquer et nous commenter la problématique des ” bassines ” . Ce collectif est celui qui opère sur un très large territoire du Marais Poitevin, un autre collectif ( Bassines Non-Merci sur le bassin du Clain ) existe aussi pour la partie Poitevine. La venue de ces techniques d’irrigations est l’ultime soubresaut d’un système qui essaye de sauver un modèle agricole industriel chimique en faillite qui participe activement à la destruction de la biodiversité et à la catastrophe climatique. Comment peut-on encore soutenir de telles initiatives qui consistent à vider l’eau des nappes phréatiques en hiver pour l’exposer au soleil toute l’année entrainant évaporation, formation d’algues vertes, de salmonelles, de légionelles et de cyanobactéries. Il s’agit de fait d’une privatisation de l’eau pour irriguer la monoculture de maïs destiné à l’exportation ou à de la nourriture animale pour les élevages concentrationnaires. Cela, avec l’argent public qui devrait plutôt être utilisé pour soutenir l’autonomie alimentaire des territoires, aider à la conversion en bio afin d’éviter la pollution des eaux. Nous nous battrons contre cette privatisation larvée de l’ EAU qui est et doit rester un bien commun. Ne croyons pas que ce phénomène est localisé au Poitou-Charentes, même s’il n’est pas encore en vigueur sur nos territoires………il va falloir rester particulièrement vigilant et attentif à tout ce qui se prépare : Ces choix sont totalement “politiques” tant les enjeux économiques sont importants pour une minorité soutenue par des élus aux ordres et sous la domination des lobbys financiers qui sont très forts en terme de communication. Plusieurs manifestations de soutien sont programmées, nous ne manquerons pas de les soutenir , voire d’y participer ! Le site de Bassines non merci La chaine Youtube

Velorution 9 mai pour le climat

Pour une PAC favorisant l’agriculture payanne

Alternatiba Limousin soutien l’appel de la confédération paysanne