Message de l’association POMOLOC pour une monnaie complémentaire en Creuse

Après Le Pelou de l’association le chemin Limousin pour la Haute Vienne, nous relayons avec plaisir et soutenons cette nouvelle initiative de monnaie complémentaire pour la Creuse.

PARTICIPEZ A LA DIFFUSION D’UNE MONNAIE LOCALE EN CREUSE

Vous avez, sans doute, entendu dire qu’une Monnaie Locale Complémentaire (MLC) allait s’implanter en Creuse, vous avez dû également lire dans la presse que cette monnaie s’appellerait la Mige. Son lancement est prévu au printemps 2017.

http://www.lamontagne.fr/souterraine/economie/innovation/2016/11/29/les-etudiants-ont-imagine-un-billet-a-partir-du-cahier-des-charges-de-lassociation-pomoloc_12186986.html

Mais, tout d’abord, qu’est-ce qu’une Monnaie Locale Complémentaire? C’est un outil pour changer l’économie actuelle, par les activités du quotidien. C’est un outil qui ne peut pas contribuer à la spéculation boursière, qui reste sur le territoire et qui permet d’échanger autre chose que l’argent: des idées.

En relocalisant l’économie, on lutte contre la spéculation, on favorise une consommation respectueuse de la Nature et des Hommes, on redynamise le petit commerce, on se réapproprie la question politique de la monnaie, on crée du lien social, de la confiance en l’autre.

Chaque MLC est gouvernée par une association sans but lucratif qui réunit l’ensemble des acteurs: utilisateurs, prestataires, parfois des collectivités. Le projet n’est pas de créer un Euro-bis mais bien de porter des valeurs grâce à la monnaie. En Creuse, cette association s’appelle PoMoLoc (Pour une Monnaie Locale en Creuse).

Depuis le 31 juillet 2014, les MLC sont reconnues par la Loi. Tous les utilisateurs et prestataires sont membres de l’association de gestion sur un bassin de vie délimité. La Mige aura pour territoire l’ensemble du département de la Creuse.

POUR REUSSIR SA MISE EN PLACE, NOUS AVONS BESOIN DU PLUS GRAND NOMBRE.

Si ce projet vous intéresse, si vous vous sentez concernés par les valeurs que portent les Monnaies Locales Complémentaires, adhérez à PoMoLoc, adhérez à la Mige.

Adhésion en ligne: adhesion@pomoloc.fr . Coût de l’adhésion (provisoire): 2 €.

Renseignements complémentaires: www.pomoloc.fr , et un téléphone: 06 14 21 63 53

Action de blocage de la banque de la fraude fiscale à Limoges

Retrouvez toutes les actions en France sous ce lien

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Un an après, nous le répétons: l’Accord de Paris ne stabilisera pas le climat !

Nous sommes le 12/12 2016!
Il y a 1 an la COP21 aboutissait sur l’accord de Paris!


Nous réaffirmons notre analyse d‘un accord insuffisant et non contraignant et notre détermination à agir !
Article en ligne sur le site alternatiba.eu et sur le réseau social à lire et partager avec votre collectif voire plus!

Un an après, nous le répétons: l’Accord de Paris ne stabilisera pas le climat !

Le 12 décembre 2015, la COP21 s’achevait par l’adoption de l’Accord de Paris. Peu après, Alternatiba publiait un communiqué pour contrer le message institutionnel clamant cet accord était une victoire et permettrait de stabiliser le climat. Aujourd’hui, un an après la signature de l’Accord, notre message n’est que renforcé ! La prophétie autoréalisatrice proclamée par les négociateurs de l’Accord déraille, les changements majeurs espérés pour faire face au défi climatique se font attendre. Or, nous sommes en état d’urgence climatique! Seule une mobilisation citoyenne de masse peut mener à ce que tous les Etats appliquent cet accord et mettent tout en œuvre pour maintenir le réchauffement climatique au plus près des +1,5°C.

Le concert de louanges et d’applaudissements qui a accompagné le vote de l’Accord de Paris a été tellement fort qu’il a presque conduit à oublier l’essentiel. Le contenu de cet Accord trahit le mandat de la COP21, qui était de contenir le réchauffement climatique au dessous de +2°C. A l’inverse, l’Accord de Paris nous mène tout droit vers une augmentation de la température moyenne du globe de plus de +3°C. Cette différence d’un degré -et sans doute bien plus- serait une catastrophe pour l’humanité, puisqu’elle nous mènerait à franchir des seuils conduisant à un dérèglement incontrôlable et irréversible du climat. Cette différence d’au moins un degré aura des conséquences tragiques en terme de montée et d’acidification des océans, de multiplication des événements climatiques extrêmes telles que les cyclones, sécheresses, canicules, précipitations intenses, inondations, pénuries d’eau potable et d’aliments, centaines de millions de migrants etc.

L’Accord de Paris est le reflet cruel du manque de rapport de forces actuel du camp voulant empêcher la déstabilisation du climat et construire une transition sociale et écologique juste et ambitieuse. Il doit nous inciter à mettre les bouchées doubles en terme de mobilisations, de construction de réseaux et de mise en place de stratégies efficaces, dans les quelques années que nous avons encore pour gagner les batailles décisives (désinvestissement des énergies fossiles, fin des subventions publiques à ce type d’énergies, blocage de certaines infrastructures et projets climaticides etc.) permettant d’éviter de franchir les seuils d’emballement climatique.

Vers les +3°C et sans doute bien plus !

Cet Accord est construit sur la base des engagements volontaires des Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Le total de ces engagements et leur effet sur le climat sont connus : ils nous placent sur une trajectoire de +3°C, et ont toutes les chances du monde de la dépasser car ces engagements ne sont ni contraignants, ni assortis de sanctions s’ils n’étaient pas tenus. Dès lors, on se doute bien que nous irons bien au delà des +3°C, et cela rend difficilement compréhensible l’enthousiasme soulevé par le fait d’inscrire dans l’Accord la volonté de ne pas dépasser les +1,5°C. Le besoin de se réjouir et d’applaudir doit être tellement fort que les mots ont plus de poids que les actes, même quand ils sont en contradiction complète avec ces derniers. Il faut savoir qu’avec l’effet d’inertie des gaz à effet de serre déjà émis au cours des dernières décennies, nous sommes déjà certainement en route vers un réchauffement inéluctable de +1,3°C. Il faudrait donc une révolution énergétique et climatique pour rester en dessous des 1,5°C, alors même que le minimum du minimum (par exemple commencer à parler des énergies fossiles, et des règles à établir pour en limiter l’extraction aux quantités compatibles avec la stabilisation du climat) n’est même pas contenu dans cet Accord. Même les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre datés (par rapport à 2020 ou 2050 par exemple), précis et fixés par les scientifiques du GIEC n’apparaissent pas dans le texte de l’Accord et sont remplacés par des notions aussi vagues que « dès que possible ». Si les +1,5°C était réellement un objectif pris au sérieux, il faudrait également prendre de telles mesures radicales immédiatement, alors même que l’Accord de Paris ne rentrera en application qu’à partir de 2020.

On aurait pu imaginer qu’au vu de la gravité et de l’urgence du problème climatique, on arrache au moins dans cette COP21 la mise en place de mécanismes de révision -obligatoires et à la hausse- du niveau totalement insuffisant des engagements de réduction de gaz à effet de serre des Etats dans les plus brefs délais. Il n’en est rien, et le mécanisme de révision n’interviendra qu’à partir de 2023-2025, bien trop tard pour éviter de franchir à terme les +3°C.

Injustice climatique :

Le remplacement de l’objectif de décarbonisation par celui beaucoup plus ambigu d’objectif Zéro émissions nettes est dangereux. Il est imposé par ceux qui veulent que rien ne change, qu’on maintienne les mêmes modèles de production, de consommation, de transports, de production et de transformation de l’énergie, etc. fortement émetteurs de gaz à effet de serre, en misant sur d’improbables et nocives technologies de stockage et de séquestration, méthodes de compensation injustes et souvent inefficaces. Cette logique est porteuse de futures fragilisations, exploitations et aliénations des populations les plus pauvres et les plus vulnérables. L’exclusion de l’Accord des émissions de gaz à effet de serre -pourtant en croissance exponentielle- du transport international aérien et maritime s’inscrit dans la même fuite en avant irresponsable.

La justice climatique a également essuyé de sérieux revers dans l’Accord de Paris. Il n’y aura pas de financements additionnels pour les 100 milliards de dollars destinés aux pays du Sud et pour leur permettre d’atténuer leurs émissions de gaz à effet de serre et de se protéger des impacts (montée des océans, inondations, sécheresse, cyclones). Ces 100 milliards annuels ne sont pas inscrits dans l’Accord lui-même mais dans les décisions de la COP21 et pourront donc être remis en cause lors des prochaines COP, ce qui rajouté à cette absence de source additionnelle fragilise fortement ces financements. De plus le manque de précision concernant la nature même de ces financements qui peuvent n’être en grande partie que des prêts -et pas des dons- et l’absence de quantification précise du volet adaptation compromet gravement les moyens nécessaires pour protéger les pays du sud des conséquences dramatiques d’un dérèglement climatique auquel ils n’ont quasiment pas contribué depuis la révolution industrielle. Enfin, la reconnaissance juridique de la responsabilité historique des États du nord de la crise climatique -qui aurait pu ouvrir la voie à des indemnités et compensations pour les dégâts climatiques subis par les pays les plus pauvres- n’a pas été retenue dans la partie Pertes et dommages de l’Accord. L’injustice climatique reste donc totale.


Pour Alternatiba, rien n’est donc réglé avec la COP21, au contraire. La mobilisation citoyenne, les résistances, la construction d’alternatives, leur généralisation restent plus d’actualité que jamais. L’action de la société civile revêt même un caractère d’urgence si nous voulons préserver des conditions de vie civilisées sur terre. Les mobilisations du 12 décembre 2015 – le lettrage humain géant « Climate Justice Peace » sur Paris, l’action des Lignes Rouges, et le rassemblement sur le Champ-de-Mars devant la Tour Eiffel – doivent être le point de bascule vers une mobilisation d’une ampleur nouvelle pour relever le défi climatique. C’est le sens de la déclaration de l’État d’urgence climatique qui a été lancé ce samedi lors du rassemblement final au Champ-de-Mars. Alternatiba assumera ses responsabilités et apportera sa contribution à la bataille mondiale pour stabiliser au plus vite le climat, et pour mettre en place une justice climatique indispensable pour garantir une paix durable et des sociétés soutenables.


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Elise Ayrault
Alternatiba
Equipe d'Animation du processus Alternatiba

Création d’un groupe ACTION NON VIOLENTE COP 21 LIMOGES

Création d’un groupe ACTION NON VIOLENTE COP 21 LIMOGES

anvcop21

Jeudi 8 décembre à LIMOGES salle blanqui 18h30

https://www.facebook.com/anvcop21limoges
https://www.facebook.com/events/335249066840174/
https://youtu.be/gne4OqDqRSg

diffusion d’extrait du film irrintzina
www.irrintzina-le-film.com
proces-dax

Je vais au procès de l’évasion fiscale : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeVSgWFgSHlk8ht7EzXtj2mABOH3TqKOlPH3Gy5gf_58a7dGw/viewform

je soutiens les faucheurs de chaise je fais un don : https://faucheursdechaises.eu/

Contact Limoges : anvcop21.limoges@gmail.com
twitter @anvcop21limoges

Alternatiba prépare le Guide de création de lieux alternatifs !

Alternatiba prépare le Guide de création de lieux alternatifs !

Créer un lieu alternatif, ça vous tente ? Vous vous demandez par où commencer, ce que cela implique, avec qui entrer en contact ? Les copains d’Alternatiba ont pensé à vous, et travaillent à la rédaction du Guide de création de lieux alternatifs !

La notion de lieux alternatifs telle qu’on l’entend dans le guide est définie par « tous les lieux physiques et permanents gérés collectivement par leurs usagers et qui portent une activité utile à la transition sociale et écologique ». Il s’agit de lieux de rencontres, ouverts au public, qui pourraient aussi servir d’atelier logistique pour préparer des mobilisations et/ou des actions non-violentes.

Afin de faciliter la transition de nos modes de vie et tendre vers une société plus juste et équilibrée, le maillage de nos territoires en réseau est important. La multiplication d’espaces où s’engage la transition écologique et sociale est une chance pour l’accélérer ensemble, par la mise en pratique des alternatives dans la vie de tous les jours.

Pensé comme une boîte à outils pour les porteurs d’alternatives en devenir, le guide est composé de deux parties : les “fiches exemples” présentent différents types de lieux, puis les “fiches outils” fournissent des éléments de réflexions relatifs au modèle économique, à la logistique, à la structure juridique, etc.

Constitué lors de la Coordination européenne des Alternatiba à Lyon en mai 2016, le groupe de travail qui prépare le guide s’adresse à la fois aux collectifs locaux d’Alternatiba souhaitant donner un ancrage à leur engagement, et à toute personne motivée par ce type de projet. Épicerie participative, café ou bar associatif et culturel, atelier vélo, guichet de défense des droits sociaux, jardin partagé, lieux d’éducation alternative, ressourcerie… les pistes à explorer sont nombreuses en cette période de remise en question du modèle de consommation individualiste.

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Les ateliers vélos, comme ici au Vieux biclou de Montpellier, permettent de développer les moyens de transport doux grâce au partage d’outils et de savoirs faire !

Le groupe de travail préparant le guide, composé d’une petite dizaine de bénévoles, est actuellement en phase de collecte d’informations auprès de lieux emblématiques. Sa publication est prévue début 2017, en téléchargement gratuit sur le site d’Alternatiba ainsi qu’en version papier. Lors du camp climat organisé par Alternatiba, ANV-COP21 et Les Amis de la Terre au début du mois d’août, un atelier a réuni des porteurs de projets de lieux alternatifs et des personnes s’occupant de lieux existants : l’occasion de partager les expériences et de faire émerger les besoins auxquels répondra le guide.

La transformation de nos modes de vie est en marche : comme l’illustre ce répertoire, des centaines de lieux, chacun à leur manière, répondent constructivement aux défis lancés à nos sociétés par les crises sociales et environnementales. Le Collectif pour une transition citoyenne, dont Alternatiba est membre, avait appelé lors de sa Journée de la transition, le 24 septembre dernier, à la création de nouveaux espaces d’échanges autour de la pratique des alternatives. Fait d’illustrations concrètes et d’explications méthodologiques, ce guide a pour objectif de participer au renforcement de ces initiatives citoyennes et à l’organisation de mobilisations, sur tout le territoire !

Envie de vous lancer dans un projet convivial, résolument engagé dans la transition ? Pas besoin d’être expert en la matière pour franchir le pas, le Guide de création de lieux alternatifs partage ses bons tuyaux et les liens tissés avec ceux qui invitent dors et déjà à la mise en mouvement.

… Et pour participer au travail de recensement, vous pouvez signaler les lieux alternatifs que vous connaissez ici : https://lieux-alternatifs.typeform.com/to/THLpUf !

Atout Vent – Des éoliennes qui appartiennent aux citoyens

Vidéo : [Irrintzina N°8] Le cri sur l’urgence climatique de Jean JOUZEL

Emission “Apostrophes” à la BNP Biarritz

L’arrêt des pesticides en ville c’est possible ! –

PERMACULTURE : UN MODÈLE QUI SÉDUIT, POUR QUELLE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE ?

Dans le cadre des actions du réseau Inpact Limousin, une conférence – débat sur le thème de la permaculture st organisée :

PERMACULTURE : UN MODÈLE QUI SÉDUIT, POUR QUELLE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE ?

Le jeudi 17 Novembre 2016 – 20h – Salle Blanqui à Limoges

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Au programme :

PARTIE 1 : présentation des résultats de l’étude nommée “Maraichage biologique permaculturel et performance économique” par François Léger, Enseignant chercheur à AgroParisTech.

PARTIE 2 : témoignages d’agriculteurs et/ou maraichers engagés ou non dans une démarche permaculturelle et questions du public.

N’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous !

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter la FRCivam en Limousin au 05 55 26 07 99 ou l’Ardear du Limousin au 05 87 50 41 03.

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Association régionale pour le développement de l’emploi agricole et rural

Tel : 05 87 50 41 03 
SAFRAN - 2, avenue Georges Guingouin - 87017 Limoges

http://jeminstallepaysan.org
http://www.agriculture-durable-limousin.org