Pour lutter contre le terrorisme… lutter pour le climat :
– Daech, le climat et le pic pétrolier – Le Monde – 26 novembre ; où Mathieu Auzanneau démontre que les stratégies géopolitiques, le réchauffement climatique et le pic pétrolier ont eu de lourdes conséquences économiques, facteurs déterminants de la montée en puissance de Daech en Syrie.
– Climat d’insécurité – Le Monde – 23 novembre ; où l’on étaye le lien entre changement climatique et stabilité sociale et politique, à travers les tensions autour de la gestion de l’eau, la montée des conflits au Moyen-Orient, la diminution des surfaces agricoles au Sahel et au Yemen ou l’augmentation des pressions migratoires.
– Que peut-on véritablement attendre de la COP21 ? – Mediapart – 25 Novembre ; où Maximes Combes explique que les engagements volontaires des différents États restent loin des mesures qui permettraient de rester en dessous des +2°C, et insiste sur le fait que cet événement ne doit pas être vu comme la fin de la mobilisation citoyenne pour la justice climatique, mais plutôt comme un point de départ.
– Mobiliser le droit pour le climat, avec le Club des juristes qui souhaite une modification du droit international en matière de climat pour que la société civile puisse saisir les instances en cas de non-respect des engagements par les Etats. Une possibilité que veulent enrichir d’autres collectifs de juristes, en reconnaissant la notion d’écocide, ou le droit de faire relever les objectifs climatiques devant la justice… comme cela a été fait dans l’Etat de Washington.
– Les collectivités locales qui veulent se faire une place dans les négociations, que ce soient les régions ou les villes, qui argumentent au vu de leur impact fort sur le climat.
– Le climat (avec des initiatives cartographiées sur France télévision)… trop médiatique ? Avec cette question provocatrice, Guillaume Sainteny veut montrer que malheureusement certaines autres préoccupations environnementales sont parfois éclipsées au nom de la lutte pour le climat.
– Utiliser le levier économique, en mobilisant l’économie circulaire, avec les investissements du Fonds vert, en mesurant l’impact sur les métiers et leur évolution, en développant des outils open source, en montrant l’opportunité économique de la transition, ou encore en rappelant que les 782 personnes les plus riches au monde pourraient alimenter en énergies renouvelables la moitié du monde…
Bonne lecture et bonne semaine !