Agrobio 87 est une association créée le 11 février 2013, consécutivement à la disparition du groupement régional GABLIM et parallèlement à l’émergence de Agrobio 19 et du GAB Creuse, groupements équivalents dans les deux autres départements du Limousin.
Composée principalement d’agriculteurs, l’association a pour objet le développement et la promotion de l’agriculture biologique dans le département de la Haute-Vienne et de créer ou soutenir toutes actions ou activités concourant …
Agrobio87 : Réseau d’agriculteurs biologiques en Haute-Vienne
Terre de lien Limousin
Histoire et esprit de Terre de Liens Limousin
L’association s’est constituée en 2011 grâce à l’énergie de citoyens impliqués sur le territoire depuis plusieurs années. Elle met en place des actions pour sensibiliser à la préservation des terres agricoles et soutient des projets d’installation agricole, en partenariat avec diverses structures : communes, parcs naturels, entreprises, associations…
Nous entendons créer des espaces ouverts de débat sur l’avenir de la terre agricole et sa place dans notre société, ainsi que proposer des actions concrètes et participatives aux citoyens et aux collectivités pour permettre à des projets agricoles durables de voir le jour sur le territoire.
Domaines d’activité et de mobilisation
Terre de Liens Limousin met en place des actions pour sensibiliser à la préservation des terres agricoles et soutient des projets d’installation agricole, en partenariat avec diverses structures : communes, parcs naturels, entreprises, associations…
L’activité de l’association se décline en deux grands axes :
- favoriser la réflexion et la concertation sur l’accès au foncier agricole et sa préservation ;
- soutenir des projets agricoles de redynamisation de territoires ruraux et accompagner la préservation d’espaces agricoles périurbains.
Le Limousin a préparé son Alternatiba à Guéret le Dimanche 19 avril
L’année 2015 s’annonce cruciale dans la lutte conte le Changement Climatique avec la tenue, en France, de la conférence internationale Climat au début du mois de décembre.
Depuis 2013, à l’exemple de Bayonne, une fièvre s’est emparée des villes et des territoires avec un objectif : montrer qu’il est possible de bâtir une société durable, équitable et favorisant le bien-vivre en évitant le gaspillage des ressources naturelles, afin de limiter le réchauffement de la planète. Partout, des manifestations s’organisent visant à montrer toutes les initiatives locales qui permettront d’atteindre cet objectif, sous une forme appelée « Alternatiba, village des alternatives ».
En 2015, 60 de ces villages sont en préparation en France : le Limousin ne pouvait pas rester à l’écart de ce mouvement ! Le collectif d’associations et de citoyens formé pour organiser cet événement s’est réuni à Guéret le dimanche 19 avril. Dans le magnifique pôle Domotique Odyssée, mis à disposition par l’Agglomération de Guéret, c’est plus de 50 personnes qui ont travaillé en groupe ou en assemblée plénière, pour préparer les animations, les conférences, les stands. Tous les thèmes qui font notre quotidien seront représentés : l’agriculture et l’alimentation, l’habitat, les transports, l’éducation, la solidarité, l’énergie et bien sûr le climat …
Cet événement se tiendra le 13 septembre prochain à Limoges. Toutes les personnes qui souhaitent participer à l’organisation peuvent contacter le collectif à l’adresse limousin@alternatiba.eu.
Réunion de travail à Guéret : Article de La Montagne
#alternatibalimousin
Quelques explications
- La température moyenne sur Terre, donc l’effet de serre, est liée à la concentration de CO2, de méthane et des autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Selon différents scénarios du GIEC, la température au cours du 21ème siècle s’élèvera de 1,5 à 5,8°C
Anomalies de températures de 1850 à 2012 (exprimées en °C) relatives à la période 1961-1990.
- La concentration de CO2 est passée de 280 à 400 ppmv (parties par million de volume) au cours de l’ère industrielle. Elle a augmenté de 1,9 parties par millions en volume (ppmv) et par an, en moyenne, entre 2000 et 2008. Seule la crise économique de 2008 a infléchi cette croissance.
- C’est l’homme qui est le principal responsable de cette augmentation, essentiellement par la combustion des énergies fossiles : charbon, pétrole, gaz, qui produit un déstockage massif du gaz carbonique emmagasiné par la nature il y a des millions d’années.
- Seules de très fortes réductions d’émissions seraient susceptibles d’atténuer les dérèglements climatiques à venir.
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Nous publions ici un extrait de l’éditorial récent d’une revue suisse qui exprime très bien ce qui fait sens pour nous dans le projet de l’Alternatiba Limousin.
Le débat public sur la nécessaire transformation du système pour ouvrir les fenêtres vers un avenir serein n’est pas satisfaisant. En Suisse et en France, il est toujours trop difficile de faire admettre que le modèle de développement actuel est insoutenable et de faire comprendre qu’inventer ensemble un “projet partagé” alternatif est en vérité une formidable opportunité.
Or, le couvercle posé sur cette discussion centrale conduit le déni du lien entre émissions de CO2 et dérèglement climatique à contaminer le ventre mou de la société : alors que beaucoup trop peu est entrepris politiquement pour enrayer ces émissions, ce qu’annonce un scénario à près de +5°C d’ici 2100 est tellement grave qu’un réflexe bien compréhensible est de fermer les yeux, de faire comme si de rien n’était.
Cela est tout particulièrement vrai des cœurs sensibles. En l’absence d’impulsion politique déterminée, il est très/trop douloureux de faire face à ce que les scientifiques compétents sur le sujet expliquent à longueur de rapports. En l’absence d’un élan social fort, il est très/trop tentant de se recroqueviller sur le présent, voire de prier pour que toute cette histoire de climat ne soit qu’un méchant rêve qui s’évanouira tout seul, une difficulté dont les générations suivantes sauront mieux se dépatouiller que la sienne.
( … )
Plus que jamais, les liens entre les hommes et les femmes de bonne volonté sont nécessaires. Plus que jamais, les connexions entre les causes nobles sont essentielles. Puissent les pages de ce 53è numéro de LaRevueDurable aider à le faire comprendre. En retour, ses animateurs remercient du fond du cœur toutes celles et tous ceux qui jugent utile de les aider à continuer leur travail en trouvant intérêt à la lire, en s’y abonnant et en la faisant rayonner dans leur entourage.
Cliquer ici pour lire l’intégralité de cet éditorial de LaRevueDurable
Comprendre le déréglement climatique
Le déréglement climatique est le plus grand défi que doit relever l’humanité au cours de ce siècle.
Si nous ne l’enrayons pas, l’élévation de température de plusieurs degrés associée à la croissance démographique, à la surexploitation et à l’épuisement des matières premières, pousse notre monde vers une rupture écologique et conduira nos sociétés développées au déclin.
Rappelons-nous que la vie est apparue sur Terre à la suite de subtiles modifications qui ont créé un état d’équilibre unique dans le système solaire. Lorsque la température de notre corps s’élève de 3°C, nous sommes gravement malades. Il en sera de même pour notre écosystème qui changera radicalement d’aspect à partir de quelques degrés de plus.
Ces observations sont celles du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l‘Evolution du Climat). Le 5è rapport qui synthétise les travaux publiés par des milliers de chercheurs a été publié en 2013-2014. C’est une évaluation scientifique et technique exhaustive du changement climatique. Tous ces rapports peuvent être téléchargés en français sur le site du GIEC.
Une présentation des principales observations, plus courte et facile à lire, peut être affichée en cliquant ici.
Les Français et le dérèglement climatique
Inquiets, mais pas résignés. Tels apparaissent les Français face au changement climatique, selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos entre le 19 et le 26 janvier 2015, auprès d’un échantillon de 995 personnes, pour le compte de l’agence Havas-Paris.
Premier constat, le climato-scepticisme n’est plus de mise. Les Français, dont 89 % ont « l’impression » que le climat a changé au cours des vingt dernières années, sont 80 % à penser que ce changement est « dû en grande partie à l’activité humaine », 20 % seulement considérant qu’il est « dû en grande partie à des facteurs naturels ». (NdR : 82% dans l’enquête menée en 2012, soit 7% de plus)
Plus de trois sur quatre se déclarent personnellement « très inquiets » (20 %) ou « plutôt inquiets » (57 %) des conséquences possibles. Ils disent avoir déjà constaté personnellement certains de ces impacts, notamment des inondations plus fréquentes, des tempêtes plus fréquentes ou plus intenses, ou encore une augmentation de la température moyenne.
Question IPSOS : Parmi les conséquences suivantes liées au changement climatique, quelles sont celles que vous avez constatées personnellement ?
Lire la suite de cette enquête sur Le Monde (lemonde.fr du 10 février 2015)
35 communes primées « Zéro phyto 100% bio »
Le 30 mars, 35 communes françaises ont reçu le prix « Zéro phyto 100% bio » à Paris, pour leur engagement en faveur du développement de l’agriculture biologique et de la réduction de l’utilisation des pesticides. Ces prix ont été remis à l’occasion de la clôture de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, par les associations Bio Consom’acteurs, Générations futures et Agir pour l’environnement, initiateurs de la campagne « Zéro phyto 100% bio », avec le soutien de la fondation Crédit coopératif.
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