Les Français et le dérèglement climatique

Inquiets, mais pas résignés. Tels apparaissent les Français face au changement climatique, selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos entre le 19 et le 26 janvier 2015, auprès d’un échantillon de 995 personnes, pour le compte de l’agence Havas-Paris.

Premier constat, le climato-scepticisme n’est plus de mise. Les Français, dont 89 % ont « l’impression » que le climat a changé au cours des vingt dernières années, sont 80 % à penser que ce changement est « dû en grande partie à l’activité humaine », 20 % seulement considérant qu’il est « dû en grande partie à des facteurs naturels »(NdR : 82% dans l’enquête menée en 2012, soit 7% de plus)

Plus de trois sur quatre se déclarent personnellement « très inquiets » (20 %) ou « plutôt inquiets » (57 %) des conséquences possibles. Ils disent avoir déjà constaté personnellement certains de ces impacts, notamment des inondations plus fréquentes, des tempêtes plus fréquentes ou plus intenses, ou encore une augmentation de la température moyenne.
Conséquences déjà observées

Question IPSOS : Parmi les conséquences suivantes liées au changement climatique, quelles sont celles que vous avez constatées personnellement ?

Lire la suite de cette enquête sur Le Monde (lemonde.fr du 10 février 2015)

35 communes primées « Zéro phyto 100% bio »

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Le 30 mars, 35 communes françaises ont reçu le prix « Zéro phyto 100% bio »  à Paris, pour leur engagement en faveur du développement de l’agriculture biologique et de la réduction de l’utilisation des pesticides. Ces prix ont été remis à l’occasion de la clôture de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, par les associations Bio Consom’acteurs, Générations futures et Agir pour l’environnement, initiateurs de la campagne « Zéro phyto 100% bio », avec le soutien de la fondation Crédit coopératif.

La suite

Jeune paysan recherche terre à exploiter en bio

 

Sans haine, sans armes, sans violence (HK et les Saltimbanks)

Maison des droits de l’homme

MDH

Les activités sont organisées autour de trois axes :
– Un accueil du public en demande d’accès aux droits
– Un centre de documentation en région Limousin sur la solidarité internationale et les droits humains s’accompagnant d’une série d’actions de sensibilisation et de formation du public sur ces thèmes
– Un espace qui sert de point d’appui aux associations membres et qui facilite les coopérations interassociatives.


Nouveaux horaires : Elle est ouverte au public le mardi, jeudi, vendredi de 10h à 12h30 et le mardi, mercredi, jeudi de 14h à 17h30.

Le site

Ambiance bois

Ambiance boisAmbiance Bois en Limousin fabrication et vente directe de matériaux mélèze de pays … Ambiance Bois en Limousin, Faux la Montagne, Creuse, Scierie, Bois …

Le site

Cap autoconstruction

Cap autoconstruction3ème voix entre l’autoconstruction stricte et la prestation artisanale, l’autoconstruction accompagnée est une pratique dont la question n’est plus de savoir si elle est pertinente. La question actuelle est de savoir quel cadre juridique, technique et assurantiel lui offrir. Comment la régulariser pour sécuriser les particuliers et les professionnels. Comment l’encadrer pour que cette pratique, aujourd’hui perçue comme une concurrence déloyale par plusieurs instances représentatives du bâtiment, s’épanouisse pour ce qu’elle est : un gisement d’activité pour ce secteur en berne.
Le collectif CAP Autoconstruction fédère près de 100 professionnels et associations autour de ce sujet.

Le site

Aux Anes Et Caetera

Anes et caetera

Une démarche globale

Nous souhaitons travailler en prenant en compte les aspects agronomiques de notre métier, mais également les composantes écologiques (impacts de nos pratiques sur l’environnement), et socio-économiques (modes de commercialisation, mais également choix de graines par ex.). Nous avons une démarche globale dont le but est de mettre en place une activité économique durable sur ces trois paramètres.

Nous travaillons dans le respect du sol, de notre environnement naturel et humain. Nous essayons de proposer une démarche globale pour promouvoir une Autre agriculture.

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Des territoires à énergie positive

 Libérer les énergies positives !

Plaquettes bois

Plaquettes bois déchiqueté

parc éolien des Versennes

Parc éolien des Versennes
(36MW)

Mobiliser tous les gisements d’économie d’énergie par la sobriété, développer l’efficacité énergétique et la production d’énergies renouvelables, c’est tout à fait possible.

Exemples avec les Territoires à énergie positive, qui préfigurent ce que pourrait être la transition énergétique dans les territoires ruraux.

Voir la vidéo du Mené (10′) sur http://transitionenergetique.org/liberer-les-energies-positives/

  • Le Mené (6 500 habitants), Montdidier (6 500 habitants), Tramayes (1 000 habitants), la communauté de communes du Val d’Ille dans le périurbain rennais (20 000 habitants, Ille-et-Vilaine), le Pays Thouarsais qui compte trois communautés de communes pour un total de 40 000 habitants dans les Deux-Sèvres ou encore la Biovallée (Drôme).
  • Tous ces territoires visent à réduire leurs besoins d’énergie au maximum et à les couvrir par les énergies renouvelables locales, suivant le principe des bâtiments à énergie positive.

Ils appliquent à la lettre les trois principes de la démarche négaWatt : sobriété énergétique, efficacité énergétique et énergies renouvelables. Et cela marche !

Les territoires ruraux sont ceux qui ont le plus de potentiel énergétique, beaucoup de foncier, beaucoup de ressources, et aussi une moindre consommation puisqu’ils ont peu d’habitants, explique Yannick Régnier.

En dessous de 75 hab/km2 environ, tout territoire peut raisonnablement envisager devenir un territoire à énergie positive.

A leur manière, ils inscrivent la question de l’énergie au cœur d’un engagement politique, stratégique et systémique en faveur du développement durable du territoire. De fait, ils prônent la réappropriation par l’ensemble des citoyens, élus, acteurs économiques des questions d’énergie, et travaillent à les associer dans la prise de décision publique et dans la réalisation des actions chacun à son niveau pour créer une véritable dynamique territoriale.

Parmi les bénéfices attendus, la mise en œuvre d’une politique locale de l’énergie apporte par exemple des pistes pour la prévention de la précarité énergétique. Le cas de la politique menée par la Ville de Montdidier est riche d’enseignements.

Face au constat que les bâtiments du territoire sont des passoires énergétiques et que les revenus des habitants sont bas, la ville s’est posée la question de l’accompagnement de ses habitants pour leur permettre de maintenir leur habitat.

Elle a trouvé une partie de la réponse dans sa régie municipale de distribution et de production d’énergies, et en particulier son parc éolien public inauguré en 2008. Les bénéfices générés par la production éolienne sont estimés à environ 120.000€ les cinq premières années, puis 400.000€ les dix suivantes, et répartis en trois tiers, dont un bénéficiant à la commune pour sa politique de réhabilitation des écoles et logements locatifs sociaux, et un autre pour financer des chèques « énergie » aux habitants. Si les chèques sont modestes, un accord avec les distributeurs locaux (lampes basse consommation, économiseurs d’eau) et un travail pérenne de pédagogie à travers le bulletin municipal démultiplient les résultats. Une aide de 40%, dont 20% de la ville, est proposée pour l’achat d’un vélo électrique. Par la suite, l’acquisition d’appareils électroménagers performants, voir de véhicules électriques, sera aussi aidée.

Montdidier couvre 50% de la consommation d’électricité de son territoire avec ses quatre éoliennes. Aujourd’hui, les habitants sollicitent la maire : « pourquoi n’ajoute-t-on pas quelques éoliennes pour arriver au moins à 100% ? ».

Ce souhait sera exaucé: Montdidier vise l’autonomie énergétique globale de son territoire en 2030.

L’île de Sein

Ile de Sein

L’île de Sein (Enez-Sun en breton). Ses habitants se battent pour que leur île devienne 100% renouvelable. Depuis plus de dix ans déjà, les Sénans pratiquent le dessalement de l’eau de mer. Ils veulent aller plus loin. Faire de leur île une terre 100% verte (1).
Creative Commons .
©blue eyes

 Pour en savoir plus, écouter ce reportage radio de france Inter diffusé en novembre 2014 :

http://www.franceinter.fr/emission-co2-mon-amour-ile-de-sein-energie-de-demain